Lauréate du prix du RÉC « Meilleure thèse de doctorat en Études canadiennes »

La thèse de Claire Thomson, docteure en histoire (Université de l’Alberta), intitulée « Digging Roots and Remembering Relatives », explore en profondeur les structures familiales et la situation (« kinscapes and landscapes ») des Lakotas du Lakȟóta Tȟamákȟočhe (territoire lakota) de 1881 à 1940. À partir de photographies, de documents d’archives et d’entretiens, Mme Thomson présente une nouvelle approche de l’histoire des Lakotas à une époque charnière, axée principalement sur la Première Nation de Wood Mountain Lakota. Accordant une attention particulière à la langue lakota, Mme Thomson démontre le rôle central que les femmes jouaient pour perpétuer la culture malgré les pressions exercées par les colons. Rédigée avec brio, cette thèse fait ressortir l’importance des relations chez les Lakotas de Lakȟóta Tȟamákȟočhe et de leur « réseau d’alliés et de relations, tant humaines que non humaines ». La thèse de Mme Thomson offre un regard neuf sur l’étude des régions frontalières, remettant en question les conceptions traditionnelles de l’espace, du lieu, de la parenté, de la mémoire et des relations.

Mention honorable

La thèse d’actualité de Laura Poulin, docteure en études canadiennes (Université de Trent), intitulée « Rural Older Adult Transitions in Care », s’appuie sur les connaissances approfondies de l’auteure dans le domaine des soins aux personnes âgées et repose sur une étude de cas réalisée dans le comté d’Haliburton. Appliquant une méthodologie rigoureuse, Mme Poulin plaide en faveur d’une approche globale et sensible pour comprendre comment les personnes âgées recourent aux soins de santé et déterminer les soins dont elles ont besoin au fur et à mesure qu’elles avancent en âge. Elle démontre clairement en quoi les politiques fondées sur l’« urbano-centrisme » ne sont pas adaptées aux besoins de la population âgée en milieu rural.

Le RÉC remercie chaleureusement les membres du comité de ce prix.