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Co-Présidente :

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Laura Bisaillon est professeure agrégée de sociologie à l’Université de Toronto. Elle étudie l’organisation sociale des savoirs médicaux, juridiques et bureaucratiques. Son livre Screening Out (2022) est une ethnographie institutionnelle des pratiques liées au VIH dans le programme médical d’immigration canadien. Le livre lui a valu le Prix du Meilleur livre en études canadiennes du Réseau d’études canadiennes et une mention honorable du Meilleur livre de la Société canadienne de sociologie. Son film documentaire The Unmaking of Medical Inadmissibility a été présenté pour la première fois au Canadian Labour International Film Festival en 2022. Actuellement, elle rédige deux livres. Le premier est une ethnographie qui porte sur la mobilisation des pêcheurs face aux projets d’infrastructure à partir des années 1950 à Rustico sur l’Île-du-Prince-Édouard. Le deuxième est une biographie de la sociologue féministe Dorothy E. Smith, aujourd’hui décédée, dans le cadre de l’histoire de la sociologie canadienne au cours des années 1970 et 1980. En tant que compagnons conceptuels, ces trois ouvrages documentent, analysent et produisent de nouvelles compréhensions de la société canadienne. 

Co-Président :

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Raymond B. Blake est professeur d’histoire à l’Université de Regina et membre de la Société royale du Canada. Il a été directeur du Centre d’études canadiennes de l’Université Mount Allison et a occupé plusieurs postes en études canadiennes, dont la chaire Craig Dobbin en études canadiennes à l’University College Dublin. Il est également l’auteur, le co-auteur et l’éditeur de plus de 20 livres. Son livre le plus récent s’intitule Canada’s Prime Ministers and the Shaping of a National Identity.

 

Ancienne présidente : 

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Chantal Richard est professeure titulaire au Département d’études françaises de l’Université du Nouveau-Brunswick. Sa recherche gravite autour des phénomènes de contacts de langues et de cultures, ainsi que l’émergence et l’évolution de l’identité acadienne du 17e siècle à l'époque contemporaine. Autrice d’une édition critique des Poèmes acadiens de Napoléon Landry et co-autrice des tomes 1 et 2 des Conventions nationales acadiennes, Chantal Richard a aussi dirigé un numéro spécial de la Journal of New Brunswick Studies/La Revue d’études sur le Nouveau-Brunswick qui portait sur les Acadiens et le peuple Wolastoqiyik de la rivière Saint-Jean/Wolastoq. Elle a publié de nombreux articles et chapitres de livres en littérature et histoire acadiennes et produit une base de données de journaux acadiens et néo-brunswickois intitulée Vocabulaires identitaires. Elle a aussi été conservatrice invitée d’une exposition sur les Acadiens de Pointe Sainte-Anne (1692-1769) au Musée de la Région de Fredericton. 

 

Secrétaire/Trésorier : 

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Lindsay Thistle est membre du corps professoral de l’Université Wilfrid Laurier et de l’Université Trent, où elle est chargée de cours pour les départements de littérature anglaise, de communication, d’études culturelles et d’études canadiennes. Ses recherches se penchent sur les pièces de théâtre canadiennes qui abordent la guerre de 1960 à nos jours. Elle a publié des travaux portant notamment sur les pièces de théâtre radiophoniques sur la guerre, le théâtre comme lieu de réinvention de l’histoire, les représentations de la « guerre à la terreur » dans les médias et le théâtre, les interventions majeures dans l’héritage des guerres et l’utilisation de tropes, une figure de style propre aux contes de fées, dans les pièces de théâtre sur la guerre. En 2025, elle a obtenu une bourse d’études Craig Dobbin Legacy Scholarship de l’University College de Dublin pour son projet de recherche actuel, « Staging World War II and the Holocaust: Violence and Victims in the Age of Heroism, 1945–1975 ». Lindsay est également une artiste de théâtre passionnée qui met en scène des récits et des événements historiques.

 

Membre à titre personnel : 

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La professeure Eve Haque est titulaire de la chaire de recherche sur la diversité linguistique et la vitalité des communautés à l’Université York, au Canada. Elle est également corédactrice de la revue TOPIA: Canadian Journal of Cultural Studies. Ses recherches et ses cours portent sur le multiculturalisme, la colonisation par les colons blancs et la politique linguistique, et mettent l’accent sur la réglementation et la représentation des personnes immigrantes racisées dans les sociétés de colons blancs. Elle a publié de nombreux ouvrages sur ces sujets, et elle est également l’autrice de Multiculturalism within a Bilingual Framework: Language, Race and Belonging in Canada, publié aux Presses de l’Université de Toronto.

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John Bessai est professeur adjoint à l’Okanagan College et à l’University College of the North. Ses domaines de spécialisation sont l’histoire du Canada, l’étude des médias et la communication environnementale. Les recherches de M. Bessai portent sur les liens entre les médias, le discours public et la politique culturelle. Plus particulièrement, elles se penchent sur l’Office national du film du Canada (ONF) et son rôle de vecteur de l’engagement démocratique par le truchement du récit. Sa thèse de doctorat, intitulée Art as a Public Service: The National Film Board of Canada’s Role in Shaping Democratic Dialogues and Societal Transformation, se penche sur les contributions de l’ONF en matière d’engagement public, de représentation autochtone et d’innovation dans les médias numériques.

Outre ses travaux universitaires, M. Bessai possède une vaste expérience dans le domaine de la production médiatique. Il est le créateur et le producteur de GreenHeroes, une série télévisée et Web diffusée sur la chaîne TVO, qui présente des récits environnementaux sur un média numérique interactif. Parmi ses projets antérieurs, citons le The Paul Kane Interactive Project, un projet de narration numérique présenté au Musée royal de l’Ontario. Dans ses recherches et sa pratique créative, M. Bessai s’intéresse au cinéma documentaire, aux récits transmédias et au rôle des récits financés par des fonds publics dans le discours démocratique.

M. Bessai a présenté ses recherches à des conférences internationales d’envergure, notamment la 15th Annual AAAD Interdisciplinary Conference à l’Université James Madison, la Global New Voices Conference à Londres, la Northeast Conference on British Studies au Collège Amherst, et la conférence Territory, Tension, and Taboo: Canada in Crisis à l’Université de Bremen. Il a également participé à des discussions sur les récits culturels canadiens, la cyberdémocratie et les études en arts médiatiques dans différents établissements d’enseignement supérieur, dont l’Université Yale, l’Université Carleton, l’Université d’État de San Francisco et l’Université du Wisconsin-Milwaukee.

Ses travaux ont été publiés dans Scaffold: The Journal of Comparative Studies in Literature, Art, and Culture et H-Net Reviews, et d’autres articles sont à paraître dans Literature, Critique, and Empire Today, Human Rights Education Review, Journal of Cultural Policy and Global Engagement, et Journal of Multidisciplinary International Studies.

Engagé envers la recherche interdisciplinaire et l’enseignement public, Bessai continue à développer des cours qui intègrent l’analyse critique des médias, la narration numérique et l’engagement public. Il recherche activement de nouvelles occasions de carrière universitaire et espère obtenir éventuellement un poste de professeur titulaire. Pour en savoir plus sur ses travaux, rendez-vous à l’adresse suivante : www.johnbessai.com.

 

Représentant des étudiants et étudiantes aux cycles supérieurs : 

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Jenni Makahnouk est une Anishinaabée de la Première Nation du Lac Seul. Elle poursuit actuellement une maîtrise en Éducation et société à l’Université McGill. Ses travaux portent principalement sur la revitalisation des langues autochtones et de l’art de la broderie perlée par l’enseignement. En 2024, elle est devenue la première femme anichinabée de l’histoire à prononcer le discours d’adieu à l’Université McGill. Elle a fondé un groupe de recherche sur la langue ojibwée, elle a été la première corédactrice autochtone du McGill Canadian Studies Undergraduate Journal en 2022-2023 et elle a été présidente de l’Indigenous Students Association, où elle a mené diverses initiatives afin de créer un environnement plus inclusif et plus favorable aux étudiants et étudiantes autochtones. De plus, Jenni s’implique dans plusieurs projets créatifs, notamment dans des projets de broderie perlée, comme la série Invisible Indian. Ses œuvres de perles ont été exposées à Montréal et dans les environs, et mettent en évidence les liens profonds entre l’art, l’identité et la résilience.

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